Arrivée A l'école

Blue qui les avait suivit et assisté a la scéne courus les rejoindre.
-Que se passe t-il ? Est ce que sa va ? demanda t-il affolé.

Le cas d'Ichijô m'attristait plus que tout au monde et une vague de tristesse m'envahit. Les larmes me montèrent aux yeux, qui me piquèrent. Je ne pleurais pas souvent mais je voyais à quel point il souffrait de sa nature et cela sûrement à cause de moi. Il se releva et s'appuya contre l'arbre juste à côté de moi. Au même moment, Blue arriva, tout essoufflé.
Je porta ma main à ma joue et je découvris qu'elle était en feu. Je devais avoir de la fièvre mais je m'en foutais. Mes problèmes, ça ne regarde que moi et ça peut bien attendre. La priorité, c'était Ichijô. Je l'aimais et je me devais de le protéger même si je savais que lui, pensait que c'était à lui de le faire pour moi. Je repensa à mes souffrances et les horreurs de ma misérable vie. * Pourquoi penser à ça dans des moments pareille ! Je suis vraiment une égoïste, je ne mérite pas aussi bien ! * M'accusais-je en me blessant moi-même. Les larmes me brûlèrent de plus en plus le visage et une sorte de plainte sorti de ma bouche.
Sans réfléchir, je me jeta dans les bras d'Ichijô en pleurant à chaudes larmes.
" Je suis une égoïste ! hurlai-je, Je pense à mes problèmes alors que JE dois t'aider ! Je suis horrible ! "
Je refusais de me rendre à l'évidence : j'avais besoin d'aide.

" Ichijô ... "
Il avait raison, je devais me ressaisir. Cela ne servait à rien de pleurer et de faire la malheureuse. ma crise avait assez durée c'était minable ce que je faisais.
Je pris une grande bouffée d'air. * La dépression : c'est fini, j'arrête ! *
Blue était resté là, à nous regarder et se demandant ce qui se passait. Je le regarda sans y prêter attention et porta mon regard sur Ichijô.
" Viens, rentrons. Tout cela à assez duré. "
La vraie Dianna reprenait du service ! Cela me rendait fière mais ça n'allait pas durer bien longtemps.
Bien sûr, je pensais toujours que j'étais une égoïste mais il y avait plus important. Mes problèmes ne devaient nuir à personne.

" Ca va aller ? "
Demandai-je en fronçant les surcils et le tenant par le bras.
Je me rendis compte que je le tenais trop fermement tellement j'étais angoissée.
" Oups, désolée. "
Grimaçai-je

Je lui répondis avec un sourire forcé.
Je tanguais sous le poids de mon corps et j'avais de grosses cernes noires sous les yeux.
Je me mis à comater pendant un moment avant de revenir à la réalité.